vendredi 30 décembre 2011
Fin d'année
Décembre tire à sa fin, et avec lui, l'année 2011. Pfft! Évanouie 2011! Partie en fumée! Pourquoi a-t-on l'impression que, au fil du temps, les années passent de plus en plus vite? Le tempo ne s'accélère pas pourtant et nous sommes de plus en plus familiers avec les structures de travail qui sont les nôtres, alors non, ce n'est pas le rythme trop rapide... Alors quoi? Je serais tenté de dire : l'âge. En effet et comme je l'ai déjà lu quelque part, la perception du temps est, semble-t-il, liée au vécu. En d'autres termes, pour un enfant de 10 ans, un an représente 10% de son vécu; il s'agit donc d'une période passablement importante. En revanche, pour quelqu'un qui arrive à 60 ans, ce n'est que 1/60e, soit même pas 2% du vécu, si bien qu'on a alors l'impression que c'est peu de chose... Je trouve que cette explication sonne juste et j'y vois la raison pour laquelle «on ne voit pas le temps passer», comme le chante Ferrat... En tout cas, 2011, c'est pratiquement fini et déjà, c'est l'heure des bilans.
Pour nous, ce bilan est assez simple à faire : malgré un début d'année agité – je veux dire : politiquement agité –, nous avons eu une bonne année, tant sur le plan professionnel que sur celui social. Quelques petits accomplissements nous ont permis de nous sentir utiles à notre tâche, et mes retrouvailles avec ma vieille amie sont certainement à marquer d'une pierre blanche. Pour le reste, eh bien nous n'avons pas été malades (le rhume ne compte pas, évidemment), nous n'avons pas subi de dommages matériels ou humains, nous n'avons pas souffert, nous avons consolidé nos acquits, bref, une bonne année. Comme les années se suivent (en plus de s'accumuler, je veux dire) et ne se ressemblent pas toujours, je pense qu'il faut savoir reconnaître et apprécier celles qui sont meilleures que les autres...
Si bien que nous voici maintenant à l'orée d'une autre année, celle dont plusieurs croient dur comme fer qu'elle marquera la fin du monde... Propos eschatologiques, s'il en est... Vu comme ça, en théorie, ça ne tient pas la route, mais que connaissons-nous des forces cosmiques qui sous-tendent l'équilibre de notre planète? Pas grand-chose. Alors sans faire fi de ce que nous dit la science, je pense qu'il faut tout de même rester conscient de notre fragilité...
Pour ma part, je trouve plus intéressant le fait que le thème de la fin du monde excite et soulève les passions que l'événement lui-même. Car en cas de catastrophe totale (style Knowing encore plus que 2012), personne n'aura vraiment l'occasion d'ergoter sur la chose... Tandis que le fait que des gens s'intéressent au concept, veulent y croire même, en dit long sur leur degré de contentement, vous ne trouvez pas vous autres? Ou bien c'est qu'au cœur de tout homme sommeille un nihiliste... En tout cas, nous aurons l'occasion de voir ce qu'il en sortira, même si ce n'est qu'en fin d'année (21 décembre) que l'on prédit le clou du spectacle...
Cette prévision alarmiste et apocalyptique mise à part, personne ne sait au juste de quoi sera fait 2012, mis à part le fait qu'elle sera bissextile. Mais on peut assumer sans grands risques que l'histoire continuera de s'écrire sur la voie qu'elle a empruntée dans le passé, particulièrement en 2011. Or, si vous avez un tant soit peu suivi l'actualité internationale, vous savez comme moi que l'un des faits marquants de 2011, c'est indubitablement l'éclatement du monde arabe. Des fois, on dit que ça va mal en Haïti, mais regardez un peu les pays arabes et dites-moi lequel est enviable... Bien sûr, les racistes diront que ce ne sont que des Arabes après tout, et que s'ils peuvent tous s’entre-tuer, on ne s'en portera pas plus mal. Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça m'effraie passablement, des idées comme ça... Car ces gens sont aussi nos frères et nos sœurs. Ces gens aspirent aussi à un monde meilleur et à défaut de les soutenir dans leur lutte, je pense qu'il faut tout de même penser à eux, penser à leur inconfort et souhaiter que la paix s'installe à nouveau dans leur pays et qu'ils puissent y vivre dans la quiétude et la sérénité.
En tout cas, 2011 n'est qu'un jalon de plus sur la route du temps, un de plus, c'est vrai. Mais je pense qu'il faut se réjouir que l'année se soit relativement bien passée. Un peu de gratitude ne nuit jamais...
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