mardi 25 août 2009

Vacances!


Le travail, c’est bien beau, mais la meilleure façon de l’apprécier c’est vraiment de s’en éloigner, pas vrai? D’où l’idée des vacances, que tout travailleur qui se respecte attend impatiemment d’une année à l’autre. Eh bien, cette fois, c’est notre tour!

Oui, je sais, certains diront que nous avons pris quelques vacances en juin. Mais ce n’était pas de vraies vacances : nous avons simplement pris l’avion, pris un coup et pris l’avion de retour. On pourrait appeler ça un hors-d’œuvre de vacances. En fait, ça nous a simplement donné le goût des vraies vacances, celles où l’on a le temps de décrocher vraiment, où on se sent loin du travail, loin de notre pays d’adoption, loin des petites tracasseries quotidiennes, bref, loin. Et maintenant, ce moment est enfin arrivé.

Cependant, nous avons bien failli rester collés aux Cayes, tout comme ça nous est arrivé l’année dernière… Comme tout le monde le sait, c’est présentement la saison des ouragans et bien que cette année semble plus tranquille que l’année dernière, nous restons quand même soumis aux aléas du temps. Or, depuis le dimanche 16, nous avons suivi sur Internet la progression de la tempête tropicale ANA, laquelle se dirigeait tout droit sur l’île, qu’elle était censée atteindre mardi, jour de notre départ… Mais supputant nos chances, nous avions estimé que les probabilités que cette dépression nous coince étaient vraiment faibles, et donc, avons tout de même décidé de nous en tenir à notre plan initial, à savoir, prendre le vol intérieur Cayes—Port-au-Prince qui nous évite la longue et fatigante route parsemée d’embûches. Or, à cause d’un horizon tout à fait bouché, l’avion dans lequel nous prenions place a bien failli rester cloué au sol, MAIS le ciel s’est fait clément envers nous et en bout de ligne, tout s’est bien passé.

Voyage sans histoire, donc, ou à peu près, car quel voyage l’est, je vous le demande? Toujours est-il que maintenant, confortablement installés dans nos pénates «pointuyens», on se sent vraiment en vacances, c’est-à-dire en rupture avec le travail, comme en fait foi d’ailleurs la photo ci-dessus.

Au programme, rien. Le farniente suffit. Bien sûr, on voyagera. Bien sûr, on fera quelques visites à droite et à gauche. Bien sûr, on fera de menus travaux alentour. Mais pour l’essentiel, ce sera molo molo. En tout cas, tel est le plan que nous concoctons pour le prochain mois. Mais comme le dit un proverbe, l’homme fait des plans, le Bon Dieu rit… On verra après.

Et un petit pastis avec ça?