mardi 3 janvier 2012

Bonne Année tout le monde!


Trois janvier déjà! On dit que le 3 fait le mois, sera-ce sous le signe de la vitesse que passera ce mois? Il y a fort à parier que oui. Commencer l'année en grande vitesse me paraît un peu casse-cou cependant, et j'espère que nous pourrons reprendre un rythme moins soutenu au fil du temps. Mais pour que le champagne mousse bien, pour qu'il produise ses petites bulles en bonne quantité, il faut la pression à l'intérieur de la bouteille. C'est la pression qui, relâchée, donne toute l'effervescence de cet élixir festif : sans pression, pas de bulles... Alors un petit stress comme ça, à la veille ou presque de l'arrivée tant attendue de notre belle visite, c'est comme une condition nécessaire à la présence de bulles lorsque l'événement se concrétisera. Et ça s'en vient vite... Je vous en reparlerai, n'en doutez pas.

Pour l'instant, l'année débute et ma foi, mis à part nos chers adventistes qui ont mis le volume un peu fort dans la première nuit de l'année, tout s'est passé sous le signe de la PAIX et de l'harmonie. On sait bien que les gens ordinaires ont eu pas mal de misère à joindre les deux bouts – ils en ont tout le temps – mais l'ambiance était à la fête, les gens étaient contents et tous ont célébré comme il convenait la fête de l'Indépendance du pays (le 1er) et celle des Ancêtres (le 2), la première traditionnellement associée à la soupe joumou. Non, je ne vous en donne pas la recette, mais grosso modo, il s'agit d'une purée de courge à laquelle on ajoute de la viande et des légumes et dont la composition varie passablement d'une famille à l'autre. C'est excellent. Et une tradition séculaire, puisqu'on en fait remonter la tradition à l'indépendance haïtienne.

Pour nous, pas de soupe joumou, mais de la dinde, laquelle est aussi une tradition du temps des Fêtes en ce pays qui nous a vu naître. Mais de vous à moi, une dinde, même modeste, c'est de la viande, ça mes amis! De sorte que le menu pour les trois prochaines semaines est maintenant tout tracé d'avance!...

Pas grand nouveau en ce début d'année donc, mais quelques situations préoccupantes, moins sur la scène nationale que sur celle internationale. Personnellement et bien que je n'y comprenne pas grand-chose, je n'aime pas tellement ce combat de coqs entre l'Iran et les USA, car comme tous les combats de coqs, le vainqueur en sort souvent aussi amoché que le vaincu... Ce n'est pas une situation à prendre à la légère et je ne suis pas le seul à le croire : la question du jour de Cyberpresse nous interroge : «Croyez-vous que l'Iran entrera en guerre avec l'Occident cette année?» La majorité des réponses affirmatives en disent long sur la perception des gens comme vous et moi... On veut bien être optimiste, mais pas sans réalisme. L'avenir nous donnera tort ou raison, mais je le redis : présentement, c'est préoccupant.

Heureusement, dans le pays, ça ne va pas trop mal (pa pi mal en créole). Rien n'est vraiment plus facile ni mieux organisé, mais il est permis de croire, d'espérer que l'année qui débute sera bonne et axée davantage sur le progrès que sur les petites guerres de clocher. Là encore, l'avenir nous le dira. En tout cas pour le présent, on ne peut pas se plaindre car tout va assez bien. En plus et au cas où vous l'auriez oublié, nous sommes encore en congé aujourd'hui et c'est donc un jour très agréable par définition. Non, nous ne ferons rien de spécial pour souligner le congé mais un congé reste un congé, nous sommes d'accord sur le point. Une journée relaxe donc, même si nous en profitons pour accomplir quelques petites tâches qui méritent d'être faites et même si ce n'est que demain que le travail reprend son cours normal.

Et le cours normal, ça veut dire aussi le train-train habituel et la question qui le sous-tend : est-ce qu'on remet ça encore pour une sixième année? La question n'est pas nouvelle – nous nous la posons chaque année depuis cinq ans – mais sa réponse n'est jamais définie car on ne sait jamais au juste pourquoi nous restons. Il y a bien ceci et cela, mais est-ce suffisant?

Et puis de l'autre côté, on se dit : Pourquoi pas?

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