dimanche 3 mars 2013

Une semaine bien remplie


Sans doute vous étonniez-vous de mon silence. Une semaine a passé, plus en fait, considérant que mon dernier texte a été publié dimanche matin dernier. D’emblée, je vous rassure : non, je n’étais pas mort, pas même malade, en fait; tout simplement, j’étais affairé. Ne riez pas, de grâce! Car ces épisodes arrivent. Surtout après la visite du patron, lequel distribue ses consignes et s’attend à les voir exécuter… Et c’est précisément ce que j’ai fait : j’ai exécuté — entre autres choses — les consignes du patron. Mais juste pour vous montrer que je n’exagère en rien l’intensité de la semaine qui vient de passer, je vous en donne un bref, mais néanmoins éloquent, compte rendu.

Il faut dire que la semaine a commencé assez raide avec le remerciement de l’un de nos médecins. Je le dis sans réserve : voilà une tâche qui me déplaît souverainement. Et pourtant, il faut bien que quelqu’un le fasse n’est-ce pas? Or, il s’avère que cette tâche, ingrate s’il en est une, est mienne en tout état de cause et que je ne saurais donc y déroger. C’est arrivé dans le passé et cela se produira sans doute encore dans le futur : l’embauche et la débauche (avouez qu’elle est bonne!) fait partie de mon lot. Mais alors que le premier reste relativement aisé et s’inscrit sous d’heureux auspices, le second est nettement plus amer, surtout pour celui qui en est l’objet. Et j’ajouterai : surtout s’il s’agit d’un médecin intelligent, affable, charmant même et qui comprend mal le motif invoqué : le traditionnel remaniement administratif. Je sais, je sais : ça ne vole pas haut. Mais il s’agit là tout de même d’un motif répandu et, souventes fois, tout à fait fondé. Ce qui ne rend pas la pilule plus facile à avaler… Mais bon.

Mardi, le clou de la journée fut sans contredit la réunion avec tout le personnel pour leur expliquer la décision administrative d’adhérer au plan de pension de l’État, qu’à peu près tout le monde abhorre et se passerait volontiers. Pourtant, c’est un plan obligatoire auquel tout employeur est tenu de souscrire. Or nous n’en faisions pas partie, ce qui nous rendait fragile et passible d’amendes salées, pour ne pas dire indigestes, comme celle dont on nous a récemment menacés… Si bien que le patron a décidé d’aller de l’avant et d’adhérer au plan. Au grand dam des employés qui y voient comme une trahison… Réunion chaude donc — comme je les aime en fait — où tout le monde essaie de voir comment ils pourront échapper à cette autre ponction sur leur maigre salaire…

Mercredi, me voici convoqué au Bureau du travail, là où s’arbitrent les divergences liées à un congédiement. Vous voyez le lien là, oui? Mon copain le médecin était là, nous avons discuté comme des gentlemen et en moins de cinq minutes, nous en étions venus à une entente satisfaisant les deux parties, en l’occurrence lui et moi. Ne restait plus que le calcul des sommes en jeu, ce que l’inspecteur, assisté de son confrère, mettra pas moins d’une heure à produire — et erroné à part ça. En fait, le sujet est tellement cocasse que je me demande si je ne vais pas y revenir… Enfin, l’essentiel est que tout ait fini bien et dans les temps, soit avant midi puisque nous devions prendre le lunch avec nos chers amis Antonio et Diane à leur résidence champêtre… L’après-midi y a passé néanmoins, si bien que je n’ai pas eu le temps de vous écrire…

Jeudi, ce fut le tour de la rencontre avec les médecins, d’abord pour mettre les choses au clair concernant le congédiement de leur collègue et ensuite pour leur annoncer qu’une ponction supplémentaire serait prélevée sur leur salaire, ce qui ne les rend jamais très joyeux, je ne comprends pas pourquoi… (je blague!) La réunion ne fut pas longue, mais elle n’en fut pas moins intense et a considérablement amorti mon désir, pourtant croissant, de vous écrire quelques lignes, histoire de vous souligner le début de mars, puisque j’avais déjà laissé février filer en queue de poisson sans lui dire (et vous dire) au revoir.

Vendredi est arrivé, je commençais à avoir la langue longue, mais ce n’était pas encore fini : une rencontre importante — et fort agréable, je le dis avant que vous pensiez le contraire — m’a occupé la majeure partie de l’avant-midi et pouf! la semaine était déjà finie… Je vous passe les ajustements salariaux auxquels j’ai dû m’astreindre et qui se sont ajoutés à la fin du mois et les tâches qui l’accompagnent habituellement. Bref, j’ai été occupé!

Hier samedi, j’avais bien projet de vous écrire, mais il fallait encore préparer ce départ, prévu pour le lendemain soit aujourd’hui si vous êtes un tant soit peu attentifs…

Si bien que nous voici maintenant à l’aéroport Toussaint Louverture, une fois de plus, pour une destination qui n’a rien à voir avec la mère-patrie… Je ne vous en dis pas plus long, histoire de vous faire languir un peu… Rassurez-vous toutefois : je ne serai pas long avant de vous revenir!

De quoi faire rire
Lu ce matin sur un camion, lesquels sont toujours friands de ces références à Jésus, Dieu, le Christ ou des extraits des psaumes. Celui-là avait écrit, bien naïvement je pense : "Dieu est en Christ!". Dites-moi sérieusement : vous ne trouvez pas ça beau, vous autres?

De quoi faire pleurer
Le dernier épisode de la troisième saison de Downton Abbey. Dire qu'il faudra environ un an avant de savoir comment la quatrième saison va s'enchaîner!...

¡Hasta luego!

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