mercredi 17 octobre 2012

J'ai fait un rêve

(c) Patrick J. Lynch
J’ai fait un rêve.

Rassurez-vous, rien à voir avec celui de Martin Luther King. Mais comme je me suis éveillé avec le fou rire, et comme cette tribune me permet de raconter ce qui me plaît, je vous le partage.

Comme la plupart des rêves, j’en ignore le commencement. Nous voici donc dans le vif du sujet, sans introduction et sans prélude, où je dis à ma douce compagne que je me sens la tête drôle, à la fois vide et pesante. Dans un deuxième tableau, un médecin et une infirmière (ou médecin elle aussi peut-être, l’histoire ne le dit pas) examinent des radiographies et nous apprennent, à ma compagne et à moi-même, que ma cervelle est «tombée» dans ma cavité nasale, laissant mon crâne vide, rien que ça! Je veux me moucher, mais on m’en empêche radicalement : le risque est trop grand que j'évacue ainsi une partie de ma cervelle! Les professionnels sont perplexes et confondus : le cas est exceptionnel et visiblement, ils ne savent pas quoi faire. On me pose des questions de routine auxquelles je réponds logiquement, preuve s’il en est besoin que mon cerveau, bien que déplacé, fonctionne toujours adéquatement. Double perplexité de la part du ou des médecins… Moi, tout ce que je désire, c’est me moucher, car la pression à l’intérieur de ma cavité nasale me chatouille irrésistiblement. Ce qu’on me refuse absolument. Et soudain, ma compagne, avec ce gros bon sens qui la caractérise, propose aux médecins : «Pourquoi ne pas le mettre tête en bas, tout simplement, et laisser la gravité remettre sa cervelle en place?»

Je me suis éveillé là-dessus, étouffé de rire et toussant comme un malade.

Car malade, c’est ce que je suis. Un rhume, rien d’autre, mais mauvais celui-là comme ça se peut pas. Genre qui garde congestionné solidement. Genre qui ne veut pas sortir. Genre qui vous fait rêver d’un grand débouchage des conduits… Mais comme toujours, il faut en prendre son parti car il faut que ça passe à son rythme. Qui n’est jamais assez rapide pour moi, bien entendu… Si bien que me voici, une fois de plus, à tempêter contre tout et pour rien. Mais on dirait que ça soulage... En tout cas, personne, parmi mes habitués, n’en fait de cas, ce qui laisse penser que mon style est connu, bien connu et pas du tout craint…

Avec tout ça, notre grosse fête arrive à grands pas, grippe ou pas, car c’est après-demain que l’événement aura lieu, qu’il pleuve ou qu’il grêle (ce qui serait vraiment étonnant dans ce pays). Et après, on fera le décompte…

Bon, assez déblatéré, faut que j’aille me moucher… sans crainte de moucher ma chère cervelle, car pour tout vous dire, je ne suis pas pressé d’avoir du «vent dans mon crâne»

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