samedi 30 juin 2012

L'approche problème


Je vous ai souvent dit que le gros de notre travail consistait à gérer les problèmes. Soit de façon purement réactive (le problème se présente, on y fait face et on lui cherche une éventuelle solution), soit de façon proactive — on anticipe le problème et on envisage quelques solutions possibles. Mais celui qui nous est tombé dessus lundi dernier n’était pas vraiment prévisible et il a donc fallu s’y ajuster tant bien que mal.

Rassurez-vous, il ne s’agit nullement d’un problème crucial : tout simplement, l’un de nos compteurs électriques a surchargé, le feu a pris dans la ligne et nous avons subi une brève mais hautement dommageable surcharge. Tout de même, nous avons été chanceux dans notre malchance. Quelques appareils électriques (notre micro-ondes, un refroidisseur d’eau, une télévision…) en sont morts, mais rien de majeur et quelques heures plus tard, tout était revenu à la normale, ou presque.

Presque, parce que le routeur de notre système Internet n’a pas apprécié la surcharge et, bien que semblant toujours fonctionnel, visuellement (les 'tites lumières clignotaient toujours normalement), refusait systématiquement de nous connecter à la Toile. C’était ça, mon problème. Mais avant que je mette le doigt dessus, j’ai passé quelque temps à me remuer les méninges… Cependant, comme, en bon gestionnaire proactif, j’avais un routeur de rechange, une fois le problème circonscrit, le résoudre fut affaire de pas grand-chose : quelques paramètres à redéfinir et le tour fut joué. Sauf que…

Sauf que l’autre bidule que nous utilisons beaucoup ici, c’est un point d’accès sans fil (Wireless Access Point pour les bilingues) dont l’adresse IP se confond avec celle du nouveau routeur, entraînant de ce fait un conflit d’adresse dont le routeur est sorti vainqueur. Bref et si vous me suivez toujours, régler un problème en a engendré un autre, pas dramatique ici non plus, mais pas moins agaçant pour autant. Mais n’écoutant que mon courage et mon opiniâtreté, je me jetai dans les eaux troubles de la configuration réseautique et, en quelques heures, trouvai la solution. Et si vous croyez que le problème n’est pas digne de mention, c’est que vous ne vous y êtes pas frottés, car l’exercice demande patience et, je le redis, obstination. Mais il se résout et pour moi comme pour tous nos usagers de l’Internet ici, seul cette conclusion compte.

Il n’empêche que cet exemple vous illustre bien ce que je vous ai déjà mentionné, à savoir que «Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois». Je ne connais pas grand-chose en informatique, encore moins en systèmes et en réseaux, mais faute d’avoir sous la main un spécialiste, j’en mets le couvre-chef, quelquefois avec succès, souvent pour rien, mais sans jamais craindre de me buter sur le mur de ma propre incompétence. Car il faut toujours s’essayer avant de s’avouer vaincu, c'est ce que ma mère me répétait tout le temps...

Il reste que le problème électrique à la source de mes petits problèmes informatiques n’est toujours pas résolu, lui, et même si on se promet bien de lui apporter une solution plus fiable et plus permanente, ce n’est pas encore fait. Pour plusieurs raisons, dont l’impossibilité de trouver la pièce d’équipement — un coupe-circuit, si vous voulez tout savoir — dont nous avons besoin pour nous assurer un minimum de protection contre la surcharge. Mais nous sommes sur la bonne voie… En fait, je pense que nous sommes forcément sur la bonne voie pour la simple raison que je n’en connais pas d’autre…


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