samedi 12 novembre 2011

Une autre nouvelle génératrice


Et puis? Qu'en dites-vous? Pas mal, hein! Car oui,, la photo ci-dessus représente bien notre dernière acquisition : une génératrice de 110 kW de puissance nominale, de quoi alimenter un village ou presque! Si vous vous souvenez – et si vous ne vous souvenez pas, eh bien je vous le rappelle ici – je vous ai déjà parlé de génératrice il y a de cela plusieurs années – tempus fugit, je vous l'ai répété à maintes reprises – à l'occasion de l'achat d'une nouvelle. Et non, elle ne nous a fait pas défaut encore. Ça va se produire un jour, c'est sûr, mais pour l'instant, elle nous procure toujours un excellent service. Pourquoi cette nouvelle machine donc? Par simple précaution. Certes, comme je vous l'ai mentionné jadis, le courant est normalement fourni par la compagnie d'électricité nationale, l'EDH (Électricité d'Haïti, sur le modèle français de l'EDF), mais la régularité laisse à désirer et la génératrice devient alors la source d'énergie nécessaire à nos opérations. Mais une suffit largement, n'est-ce pas? Alors pourquoi la seconde? Je viens de vous le dire : par simple précaution. Imaginez que vous êtes sur la table d'opération pendant que le médecin est en train de vous rectifier l’œil. Or, tout à coup, plus de courant! Plus de lumière, plus de moniteurs, plus de climatisation, plus rien! Avouez que ce n'est pas un scénario tellement réjouissant. Alors on met toutes les chances de notre côté pour qu'une telle situation ne se produise jamais.

Et puis celle-ci possède une caractéristique absente chez l'autre : un caisson silencieux. J'avais décliné l'option en 2008 tout simplement parce que le modèle désiré n'en était pas muni et qu'il aurait fallu attendre quelques mois pour l'obtenir. Et puis, je me disais : «Est-ce que c'en vaut vraiment la peine?» Car ce n'est pas donné. Mais les amis, je vous le dis : c'est le jour et la nuit! Comme quoi il faut parfois prendre le temps de bien choisir...

Cela m'amène à vous glisser un mot à propos du coût de la machine. Tout comme l'autre, achetée en 2008, on parle ici d'une affaire à $25,000 US, si l'on arrondit la somme. Or je ne sais pas pour vous, mais pour nous, $25,000 c'est un joli paquet. Pourtant, cette fois comme la fois précédente, les patrons ne sont nullement fait tirer l'oreille pour autoriser le décaissement des fonds et aussitôt que je demande la somme, en moins de 48 heures, elle est déposée dans notre compte à la banque. Je considère que, sans être un exploit, c'est tout de même une belle démonstration que dans ce pays que l'on dit totalement inefficace, certaines choses fonctionnent plus qu'adéquatement et les transferts bancaires en sont un bel exemple.Et, bien sûr, du soutien des patrons en ce qui a trait aux achats matériels.

Quoi? Vous voulez savoir si j'ai négocié le prix comme je le fais habituellement? Non, pas vraiment. Juste le transport qui normalement coûte mille dollars et que je me suis fait offrir en prime. Vous allez me dire que c'est peu, car je sais que pour vous, $1,000 c'est pas grand-chose, mais pour nous, c'est quand même une belle petite somme. Même si ce n'est pas notre argent personnel, on essaie tout de même de minimiser les dépenses institutionnelles. Oh! Pas pour les compliments patronaux!... Simplement question de principe...

Si bien que, tandis que je vous écris ces lignes, le delco, comme on dit en créole, ronronne comme un gros matou au ventre plein et satisfait tout le monde (pas le matou, là!). Reste à savoir s'il pourra passer l'épreuve du temps et nous donner un bon rendement pendant les 10,000 heures de service qui constituent sa performance nominale, soit environ une dizaine d'années. Serai-je encore là pour vous donner la suite de l'affaire? Mmmm... Question épineuse s'il en est une... Vu mon âge avancé, la chose paraît tout de même aléatoire...

Mais comme on dit ici, Bondye konnen...

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