dimanche 5 janvier 2014

...Et pour commencer la nouvelle!


Nous voilà en 2014. L’année commence, mais ce n’est pas vraiment un commencement puisqu’elle ne fait que prolonger la précédente. Changer d’année, ce n’est pas comme changer de chaîne de télé ou changer de bouquin : l’histoire n’est pas neuve et elle se poursuit toujours… même la mort ne l’arrête pas, c’est dire…

Mais pas de pensées macabres en ce début d’année. La nouvelle année nous tourne résolument vers le futur, tout flou qu’il soit. Je pense qu’on aime tous faire des pronostics, jouer aux devinettes, posséder une connaissance du futur que les autres n’auraient pas. Mais en vérité, personne ne sait. Et je pense qu’il faut respecter cette ignorance du futur et composer avec l’insécurité qui l’accompagne. Je pourrais, entre autres, vous citer l’exemple de cette jeune et jolie dame qui se faisait une joie d’organiser son mariage et qui a plutôt dû vivre les affres des funérailles de son jeune frère, mort dans un accident. D’une tristesse, je vous jure… Car oui, les accidents arrivent et par définition, sont fortuits, c’est-à-dire imprévus, voire imprévisibles. Ils s’insèrent dans les plans les plus serrés pour les modifier, parfois radicalement. C’est ce qui rend le futur incertain et, en même temps, fascinant : on ne sait pas ce qui s’en vient vraiment. En fait, je devrais plutôt dire : on ne sait vraiment pas ce qui s’en vient, même si le programme nous est connu.

Ainsi, aujourd’hui, il ne fait pas beau. Non, non, ne riez pas, je suis sérieux : c’est nuageux et il vente. Rien à voir avec le mauvais temps du nord, bien sûr, car ici, il fait tout de même 28°C et nous n’avons rien à craindre de la neige et du froid. Tout de même, dans ce pays caractérisé par sa constance climatique, le fait mérite d’être noté : il ne fait pas beau. Et demain?... C’est vous dire combien le futur est flou…

Mais il est de ces choses qu’on sait qu’elles vont arriver : ainsi, demain, on sait que c’est le retour au travail pour tout le monde et je suis à peu près sûr — disons à 90% — que tout le monde sera content de ce retour au travail : nos employés aiment le travail (ou ce qui en tient lieu). Car le travail ici est d’abord affaire de rapports humains et les Haïtiens et les Haïtiennes sont naturellement chaleureux dans ces rapports. En fait, c’est ce qui me fait dire que tout le monde sera content de revenir au travail demain. Et voilà pour une prévision du futur que j'estime probable.

Une année qui commence donc, laissant dans la brume du passé celle qui vient de finir et dont elle porte tout de même le poids. Mais celle-ci est neuve, solide et pleine de promesses alors oui, il est permis d’espérer.

Si bien qu’en ce début d’année, eh bien on espère. Pas qu’il fera beau demain, mais plutôt que les choses iront bien, pour nous, pour les autres, pour le pays et pour le monde. Est-ce vraiment utopique?

Alors encore une fois, bonne année à tous et à toutes!

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