lundi 29 décembre 2008

Hors du pays III


Jour III—28 décembre (dimanche)

Je vous avais prévenu : dimanche, jour du Seigneur attitré, s’inscrit comme jour de farniente dans une suite qui l’est déjà. Je vous laisse imaginer le reste… Surtout quand la piscine de l’hôtel, avec son eau cristalline, scintille sous le soleil ardent. Ne manquent que le livre (je l’ai) et la chaise longue (fournie) pour que le compte soit bon. La farniente peut donc s’exercer sans contrainte, sans heurt, sans tremblement.

Mais le soleil fait rapidement monter la température corporelle, et la piscine semble le remède tout désigné à ce léger inconfort. Hélas! la température de l’eau, elle, n’a rien à voir avec celle de l’air et il faut du courage pour s’y mettre, comme on dit en espagnol (me voy a meter = je vais me baigner, et non «je vais me mettre», comme les tendancieux iront penser, sans doute). Enfin, le courage étant ma seconde nature, j’y parviens. Après quelques ébats nautiques, on se fait sécher comme lézards au soleil, histoire, comme les lézards, de faire remonter la température corporelle—extérieure, je veux dire, les puristes l’auront compris. Et histoire de ne pas souffrir de déshydratation, quoi de mieux qu’un petit rafraîchissement légèrement alcoolisé? Et lorsque la piña colada vous est servie dans un ananas évidé, le plaisir des yeux renforce d’autant celui de l’ingurgiter!

Toujours est-il que c’est ainsi que s’en est allée la journée. Puis vint le temps de manger et de passer quelques heures devant le petit écran, à écouter un vieux film—The Sound of Music, si vous voulez tout savoir. Et si vous voulez tout savoir, je vous dirai que c’est toujours aussi beau et aussi musicalement enlevant. Julie Andrews est magnifique et les enfants sont top. Franchement, pour un film de 1965, c’est vraiment réussi, y’a pas à dire. Voilà ma critique, et gratos à part ça!

Donc nous avons pris du soleil (mais il en reste en masse, faites-vous en pas!), avons passé le temps «tout dou-, tout dou-, tout doucement», comme dans la chanson (Blossom Dearie, pour ceux que ça intéresse). Comme ça, on s’est dit qu’on serait d’attaque pour notre journée du lendemain!

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