dimanche 22 février 2009

Anniversaire!




Aujourd’hui est un jour spécial, puisque c’est mon anniversaire. Eh oui, il en faut bien un puisqu’il a bien fallu naître un jour pour pouvoir en parler plus tard. La Palisse n’aurait pas dit mieux, tiens. Toujours est-il que l’anniversaire est important. Le terme vient du latin—même les ignares l’auront deviné—anniversarius, et signifie littéralement «revenir annuellement», tout simplement. Or si l’on ne naît qu’une fois, on peut en commémorer le moment autant de fois que l’on veut et si la tradition veut qu’on le fasse sur une base annuelle, pourquoi pas? En tout cas, la commémoration annuelle, pour ma part, me suffit largement et permet de planter un nouveau jalon correspondant à la distance temporelle parcourue.

Faut-il faire du jour un événement grandiose? Évidemment non. Le jour devient spécial du seul fait que l’on sait à quoi la date correspond et la commémoration peut être aussi simple qu’un bon repas ou une bouteille de champagne rosé (ou les deux). C’est donc dire que ce jour spécial pour moi n’en reste pas moins un jour tout à fait ordinaire pour le reste du monde et c’est bien ainsi.

Pas de cadeau d’anniversaire, alors? Si si. Le meilleur et le plus appréciable : le départ du gros chef. Non pas parce que ce départ équivaut au départ du chat dont la présence empêche les souris de danser, mais plutôt parce que son départ conclut une période difficile, incertaine et inconfortable pour tout le monde, incluant votre serviteur. Je vois donc, dans la résolution partielle de la crise, un cadeau tout a fait digne de mention et d’appréciation.

La crise : parlons-en. Je fais suite ici à la grève que nous avons subie et dont je vous ai parlé précédemment et qui avait pour cause le mécontentement des employés face au comportement de l’un de nos médecins. Le médecin a quitté les lieux pour un temps et tout le monde était un peu anxieux de voir comment le gros chef allait approcher le problème de son retour éventuel. Or, il s’en est fallu de peu que les choses prennent une dangereuse tangente lorsque le patron a voulu imposer ce retour. Mais le message a fini par passer, clair et non équivoque : pour que ce personnage revienne, il faut que certaines conditions soient remplies. Conditions difficiles, s’il en est, et pas évidentes pour celui qui doit s’y soumettre… Ce qui ne veut pas dire que la chose soit impossible, mais dans un cas comme dans l’autre, les employés sont satisfaits de cette conclusion et l’hôpital pourra donc continuer à fonctionner sans plus de heurts ni de tremblements. Les quelque 200 personnes qui passent quotidiennement pourront ainsi continuer de recevoir les soins de santé auxquels elles aspirent et que l’on s’efforce de leur procurer. N’est-ce pas là un cadeau d’anniversaire digne de mention?

Donc, merci de me souhaiter une belle journée d’anniversaire, elle l’est déjà : pleine de soleil sous un beau ciel bleu. Et dans quelques minutes, départ pour la plage, alors qui dit mieux?

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