Tout ça pour vous dire que, avec le dernier arrivage (9 Américains qui ont rejoint la cohorte des 16 Brésiliens hier), nous sommes nombreux, et bien franchement, nous sentons le poids du nombre. Tous et toutes sont bien gentils et, encore une fois, tout à fait bien intentionnés, mais le nombre, mes chers et mes chères, le nombre... Car ces gens-là ont besoin de ceci ou de cela, veulent savoir ceci ou cela, demandent, espèrent, s'attendent à, bougent, se déplacent, mangent et dorment (entre autres), bref ils sont ici et pas ailleurs. Et il faut bien que quelqu'un, quelque part, s'occupe d'eux, n'est-ce pas? Or, considérant la valeur du travail qu'ils accomplissent, je pense qu'on pourrait difficilement faire autrement... Et ça aussi, fait partie des suites de la Catastrophe (avec un grand «C», oui; vous le saurez maintenant). C'est d'ailleurs ce que j'ai eu le plus de misère à expliquer à mes chers patrons : à savoir que, bien que la Catastrophe soit chose du passé, on vit le présent avec ses conséquences et tout le monde doit y mettre du sien. La première réponse des patrons : merci, mais non merci. On stoppe. «À partir de maintenant, dit mon chef, faudra envoyer les éclopés ailleurs.» J'ai adoré le mot ailleurs. Et lui ai demandé à quoi il référait. Ailleurs n'existe plus. Ailleurs est bien loin, n'est certainement pas à côté et ne peut certainement pas offrir ce que nous offrons. Finalement au terme d'une discussion stérile et après une nuit qui n'a pas fait mentir le proverbe («la nuit porte conseil»), ils ont fait un ti-bak, comme on dit en créole. Sont revenus sur leur position radicale avec un peu plus de souplesse. Tant mieux. Qu'en adviendra-t-il? Nous le saurons au cours du prochain épisode de ce palpitant feuilleton...
Pour l'instant, nous sommes toujours au cœur d'un film d'action, une action sans héros invincible et increvable cependant, d'où sans doute la raison pour laquelle nous sentons la fatigue. On n'est pas Ironman, Superman, ni même l'irremplaçable Jack Bauer! Mais quand il faut que les jours passent, quand il faut qu'on «toffe la brise», eh bien on le fait. Ça n'a évidemment rien de grandiose, mais c'est une petite part pour que les choses continuent de tourner à peu près rondement.
Et pour finir, des problèmes d'imprimante, des problèmes avec Excel et des problèmes de mise à jour de Windows Vista 64... Quant à la photo du jour, vous avez compris que c'est évidemment ce à quoi j'aspire...
En avez-vous d'autres, des questions faciles?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire