vendredi 11 novembre 2011

11-11-11


La numérologie, ça vous dit quelque chose? Et l’apophénie? Bon coupons au plus court : 11-11-11, la date de ce jour, vous y êtes maintenant? C’est que pour plusieurs, cette séquence du nombre 11, nombre premier, s’il en est un, est certainement significative et probablement porteuse d’un message à saveur cosmique. L’apophénie, c’est ça : cette manie de voir des patterns là où il n’y a, en fait, que des occurrences plus ou moins fortuites. Les formes des nuages ou des montagnes en sont des exemples. J’avoue pour ma part ne pas avoir cette imagination. Bien sûr, comme tout le monde, je vois dans le dessin ci-dessous un visage, même s’il ne sourit pas.

Quant à la photo ci-dessus, même s'il s'agit d'un caprice géologique, il est difficile de ne pas y voir un profil quelconque, homme ou bête, c'est selon. Bon, ça, c'est assez évident. Mais les formes dans les nuages, non. Dès lors, je ne suis pas vraiment sensible aux visions apocalyptiques que des séquences numériques pourraient suggérer. Mais ça n’empêche pas d’autres d’y croire et de s’en sentir concernés… C’est comme la fin du monde annoncée pour le 21-12-12. Vous y croyez, vous? Eh bien pas moi. Tout ça ce n’est que pure fantaisie.

Pourtant, on peut se demander pourquoi des tas de gens croient à cette prédiction ou à toute autre fondée sur des interprétations douteuses de données qui le sont encore plus. Faut-il y voir un besoin social de sentir que notre destinée ne nous appartient pas? Est-ce une preuve de l’existence d’un être suprême (et fort en math, à part ça…) qui prend toutes les décisions concernant le sort de l’humanité? Ou est-ce simplement le désir que «quelque chose» se passe, qui viendrait rompre la monotonie du quotidien?

Mais à la vérité, il n’y a pas de quoi s’exciter. Ici en tout cas, en ce jour de novembre ensoleillé comme les autres, on aurait peine à penser qu’une catastrophe potentielle est suspendue au-dessus de nos têtes. La vie se déroule à son rythme normal, les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes en s’efforçant de résoudre leurs problèmes habituels. S’il nous tombe dessus une catastrophe imprévue, eh bien so be it, comme disent nos voisins du nord. Mais pour l’heure, rien de nouveau sous le soleil… Et l’heure fatidique, ben elle approche… plus que 7-8 minutes au moment où j’écris ces lignes. Et lorsque vous les lirez, tout sera dit ou presque…

Revenons-en à l’essentiel, donc. C’est surtout vendredi, un vendredi qui, selon l’ordre des jours et les conventions sociales annonce la fin de semaine qui, même sous ces latitudes, reste associée au repos et au farniente.

À moins que d’ici là, la terre n’ait arrêté de tourner, sait-on jamais…

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