dimanche 29 décembre 2013

Pour clore 2013...


Finalement, Noël a passé, comme n’importe quel autre jour, et voici maintenant la fin de l’année qui frappe à nos portes. Déjà! On a beau dire, mais un an, c’est vite passé et 2013 n’a pas échappé à cette réalité astronomique : 365 jours d’orbite autour de notre soleil et nous voici de retour au même point — ou presque si l’on exclut l'ajout de cette année aux précédentes. Nous arrivons tout juste de la plage (photo ci-dessus prise tout à l'heure) et me revoici.

Car c'est le moment du bilan, un exercice que j’aime bien faire à cette période. Tout comme les médias y vont de leurs revues des événements et des points forts de l’année, j'aime bien faire une rétrospective dans ma tête de l'année qui s'achève. Car il faut se souvenir. Comme je le disais à ma chère compagne pas plus tard qu'hier soir, le passé n’est jamais mort : il est comme la page d’un livre que l’on tourne et sur laquelle on ne reviendra pas, mais dont il faut tout de même se souvenir si l’on veut poursuivre agréablement la suite de l’histoire, à plus forte raison la deviner…! Or, si nous ne savons pas ce que 2014 nous réserve, on peut tout de même prédire que l’année s’inscrira sûrement dans le prolongement de 2013 — simple question de logique et de gros bon sens.

Eh bien pour nous, le bilan, il est simple : la balance est positive. Nous avons, une fois de plus, profité de ce qui passait et consolidé nos acquits. Cela suffit. Mettre la barre trop haute est le plus sûr moyen de rater le saut, de se décourager et de renoncer. Je l’ai déjà dit : on apprend de ses échecs, certes, mais on bâtit sur ses réussites — pas sur les échecs. Nos objectifs étaient modestes et réalistes et je suis bien content que nous les ayons atteints, tout simplement. Alors voilà, vous savez tout de ce bilan de 2013.

Et la vie continue. Ce ne sont évidemment pas les fêtes de fin d’année qui peuvent y changer quoi que ce soit, à moins que ces fêtes s’assortissent d’événements majeurs, style cette fin du monde annoncée pour le 21 décembre 2012, vous vous souvenez? Tout le monde en parlait, plusieurs y croyaient même et pourtant... Rien de tout cela en 2013, mais des situations mauvaises un peu partout sur la planète et des conflits impossibles qui en disent long sur le degré de maturité des peuples... Le pape peut bien prier pour la paix dans le monde, tiens...

Entre-temps, la vie ici se poursuit au quotidien et les jours s’empilent. Si l’on regarde les grands titres de la presse haïtienne, on peut croire que le pays est vraiment sur la voie de la croissance, que le bilan est positif; mais la simple lecture d’un fait divers comme ceci vous replonge dans la dure réalité de ce pays : « 17 voyageurs clandestins haïtiens ont péri dans la nuit du 24 au 25 décembre près des îles Turks and Caïcos, une trentaine de rescapés sont détenus sur l’île. C’est le quatrième naufrage d’une embarcation de voyageurs haïtiens depuis le mois d’août. » Pire encore, ces huit femmes qui sont mortes dans la bousculade autour de la distribution des cadeaux d’un organisme de bienfaisance. Et quel cadeau : «…une marmite de riz, une marmite de haricots, une bouteille d’huile et une boîte de jus Sweety. » Pas une voiture décapotable ou un ameublement de salon! Juste un peu de nourriture! Je sais bien qu’on meurt de n’importe quoi, mais franchement là, arrêtez, je vous en prie! Car si ce n’est pas un drame, ça, dites-moi ce que c’est!... Évidemment, ces faits divers-là ne feront jamais partie des brochures ou des brochettes touristiques qu’on veut offrir aux étrangers et pour cause : on veut attirer les touristes, pas les rendre tristes à pleurer! Et pourtant...

Et pourtant, on voudrait tellement que ces choses-là n’existent pas… Que souhaiter de plus pour la nouvelle année?

dimanche 22 décembre 2013

Bientôt Noël!


Que dire en cette saison spéciale qui n’a pas déjà été dit par l’un ou l’autre de vos chroniqueurs préférés? Les bons vœux, l’appel à la paix, le petit Jésus, la crèche, le sapin de Noël (sur lequel Stéphane Laporte a pondu un fort bon texte, comme d’habitude), le début de l’hiver, les cadeaux obligés, le mauvais temps au nord, les excès de bouffe et d’alcool… et quoi encore, tout a été abordé ou presque!

Ici, comme je vous l’ai déjà mentionné dans un texte précédent, Noël est plus tranquille que chez vous, peu importe où ce chez-vous se trouve. Tout de même et cela dit, il faut admettre que, pour une ou des raisons que je ne saurais expliquer, Noël cette année nous semble plus festif, plus joyeux que les années précédentes. On sent une effervescence dans l’air qui n’était pas aussi présente avant. Ou bien c’est nous qui voyons les choses d’un autre œil? Peut-être... Ce qui ne veut pas dire que les choses sont au beau fixe au pays des Haïtiens, mais en cette période de «paix sur la terre», l’ambiance est à la fête — pas au crêpe-chignon.

Hier, en ville, notre virée hebdomadaire avait une odeur particulière, celle de l’excitation. Les rues étaient congestionnées, les gens étaient partout, des étrangers emplissaient leurs voitures de victuailles — Haïtiens, mais étrangers tout de même (très probablement la diaspora qui débarque toujours en cette saison), bref, oui, ça sentait les Fêtes, ou à tout le moins une fête. Et tout ça dans une ambiance bon enfant où les sourires scintillent au soleil. Car elle est toujours là, notre fidèle étoile diurne, et son rayonnement est particulièrement perceptible sous cette latitude, début de l'hiver ou pas, mais ça, vous le savez déjà et vous n’aimez pas que je vous le rappelle, alors je passe. Et puis vous avez compris que je veux seulement vous dire que toute cette effervescence est bien agréable.

Certains chroniqueurs haïtiens — Frantz Duval, pour ne pas le nommer — divergent d’opinion. Il écrit : « Nous sommes à quelques jours de la Noël et du Nouvel An. À déambuler à travers la ville, on ne le dirait pas. Le centre-ville, la région métropolitaine en général, affiche une déprime que les rares guirlandes et ampoules allumées ne guérissent pas. Il n’y a pas d’air de fête ni de décorations…» Plus loin, il en rajoute : « Noël en 2013 est fade. La fin de l’année est vide de couleurs, de lumière, de chants joyeux.» Constat amer s’il en est un, et sans doute trop sévère car bien que les problèmes habituels soient toujours là — on le sait —, la parenthèse qu’offre la période de Noël et du Nouvel An permet de les oublier momentanément. Tenez, vendredi, nous avons payé aux employés leur boni annuel (un mois de salaire supplémentaire) en sus de leur salaire du mois. Eh bien je puis vous dire que personne ne s’en est plaint! Bien sûr, on sait, tout le monde sait que cela ne résout rien, mais un peu d’argent supplémentaire fait quand même du bien là où il passe. Évidemment, pour tous ceux qui n’en ont pas assez — la majorité du peuple — c’est un peu plus raide, mais Noël est quand même là pour tout le monde et l’effervescence marque les riches tout autant que les pauvres. Et si vous ne me croyez pas, venez vous rendre compte par vous-mêmes...

Ce qui m’amène à vous souhaiter un fort agréable Noël, quelles que soient vos allégeances religieuses ou vos convictions politiques. L’heure est aux réjouissances et aux abus de bonnes choses : les regrets et les critiques viendront après…

JOYEUX NOËL!

dimanche 15 décembre 2013

Si le chapeau vous fait...


La journée avance à grands pas et l’intention fort louable que j’avais de produire mon texte dominical s’en trouve menacée, alors aussi bien m’y mettre sans plus attendre si je veux avoir le temps avant l'heure de la bière...

Le sujet du jour, non ce n’est pas la différence de température entre le nord et le sud, laquelle en a fait rager plus d’un, plus d’une, sur facebook… Mais aujourd’hui, un peu dans la ligne directrice de la semaine dernière, je vous parle encore de littérature, plus précisément du cas Dany Laferrière dont l’accession au panthéon de la littérature française, la fameuse autant que vétuste Académie française, rejaillit sur ses compatriotes, tant québécois qu’haïtiens. Bien que je sois sincèrement content pour M. Laferrière, je comprends mal pourquoi et comment nous, le peuple, pourrions partager la fierté de cet écrivain qu’on honore justement parce qu’il est écrivain — pas parce qu’il est de telle ou telle nationalité!… Et pourtant, la presse haïtienne tout autant que celle du Québec s'en flatte le nombril et en profite pour rappeler à ses lecteurs et à ses lectrices que le monsieur est Haïtien ou Québécois, voire Canadien, c'est selon, comme si l’honneur qu’on lui fait — et qu’il mérite tout à fait, je le redis — avait à voir avec la nation qui l’a vu naître ou qui l’a accueilli sous son froid manteau. C’est là une mécanique qui m’échappe.

Je n’ai pas tout lu ce qu’on écrit depuis cette fabuleuse nomination — quelques échantillons ici et là m’ont suffi — mais une phrase, dont je n’arrive plus à retrouver la source, le citait, répondant à la question de savoir s’il se considérait Québécois, Canadien ou Haïtien. «Je suis écrivain.» J’espère qu'il a vraiment dit cela, car il me semble que cette simple affirmation correspond à ce qu’un écrivain — un artiste dans l’âme — doit ressentir. Laferrière a su, mieux que plusieurs, écrire ce qu’il avait envie d’écrire et bien que, personnellement, je ne sois pas particulièrement porté sur l’auteur, il faut bien dire qu’il a du corps et qu’il a su «cent fois sur le métier, remettre son ouvrage.» Alors oui, indéniable consécration pour un écrivain de langue française, l’Académie française, et pourquoi pas? Voilà un petit velours des plus confortables. Mais s’enorgueillir collectivement que Laferrière soit Québécois ou Haïtien? Là, je ne comprends plus. Les personnes exceptionnelles le sont-elles par droit de naissance, par la société qui les a nourries ou simplement par leur entêtement à persister même en dépit des difficultés? Ne dit-on pas que c’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan? Voilà ce que je pense et ce que j’aime penser que les bonzes de l’Académie ont vu chez Dany Laferrière : un écrivain francophone digne de ce nom. Il n’est pas le seul, mais il est bon et cela seul devrait suffire à l’encenser.

À la rigueur, je peux comprendre qu’on veuille se servir du succès du monsieur pour démontrer aux jeunes Haïtiens qu’avec courage et détermination, on peut s’en sortir, tout Haïtien que l’on puisse être. «[…] Dany Laferrière à l’Académie française, dans le fauteuil de Montesquieu et de Dumas fils, c’est un exemple pour prouver à nos jeunes, ici, en Haïti, que le travail, l’intelligence, la volonté payent », écrit Gary Victor, un vieil ami du nouvel académicien. Mais son chemin, M. Laferrière l’a fait lui-même et je pense que là est tout son mérite — pas dans son appartenance sociale ou ancestrale.

Et tu parles d’un joli clin d’œil aux prétentieux!

samedi 7 décembre 2013

Livres et consommation


Ce qui suit est un peu en complément à mon dernier texte (dimanche dernier). Un peu. Je n'ai pas envie de vous parler de Mandela, non pas parce que l’homme ne mérite pas les éloges qu’on écrit sur son compte, mais bien parce que je vous parie ma chemise que la plupart de ces beaux textes ont été préparés il y a déjà plusieurs mois, probablement du temps où il était bien malade et où tout le monde s’attendait à ce qu’il en meure. Mais on ne peut pas parler du type à l’imparfait quand il vit toujours, n’est-ce pas? Et donc il faut attendre qu’il soit mort, qu’il n’en ait plus rien à cirer, avant de l’encenser comme il se doit. Je trouve ça un peu agaçant… Mais bon. C’est le système qui le veut, alors…

En revanche, cette histoire de prix unique du livre, bien que sans rapport avec notre contexte haïtien, m’interpelle car le livre reste encore, pour moi, le véhicule essentiel non pas de la culture mais de l’imaginaire et l’idée derrière cette politique de prix unique devrait être de promouvoir le livre, de le rendre plus facilement accessible, c'est-à-dire moins cher n’est-ce pas? Eh bien non! Pas du tout! Car l’idée du prix unique, c’est pour empêcher Costco ou Wal-Mart de vendre un livre moins cher que les autres détaillants! Le raisonnement savant derrière cette volonté, c’est que si les prix sont les mêmes chez Costco que dans une petite librairie de quartier, les gens iront plutôt acheter dans cette dernière. Ben voyons! Costco, Wal-Mart et similaires sont des «grandes surfaces». Autrement dit, des endroits où l’on trouve de tout, aussi bien des rideaux de douche que des steaks, des kayaks de mer autant que des ordinateurs, des DVD et… des livres. Or, que l’on aime ou non ces grandes surfaces, il faut bien admettre que les prix y sont plus bas — oh! Pas tous, on s'entend, mais en bout de ligne, oui, on y fait des économies. Et je ne vois vraiment pas pourquoi ces économies ne devraient pas s’étendre aussi aux livres puisque l’intention de l’acheteur ici n’est pas de faire vivre un commerçant, mais plutôt de se procurer le produit désiré au meilleur prix possible. Et quoi qu'en dise mon cher Foglia, j'estime qu'il se trompe : «Je ne suis pas certain que [le projet de réglementation du prix du livre] aidera les librairies indépendantes, du moins cela empêchera les Walmart de se servir de la littérature pour vendre des rideaux de douche.» N'exagérons rien, de grâce. Le livre n’est rien d’autre qu’un produit de consommation et si vous ne me croyez pas, essayez de passer à la caisse sans le payer… Pour moi, consommateur, la seule chose qui m’intéresse, c’est le rapport prix-qualité. Et si je puis payer moins cher à qualité égale, je vais le faire sans hésiter. Or, on me dit que je vais maintenant devoir payer plus cher, pour que les petits libraires puissent survivre. Je trouve la couleuvre raide à avaler…

Et je ne suis pas seul. Lysiane Gagnon, Mario Roy et Alain Dubuc sont tous d’accord : l’idée est, au mieux farfelue, au pire, complètement tordue. Ainsi, pour Mario Roy, «Ça ne marchera pas.» Lysiane Gagnon est plus réservée: «Les gens qui auraient impulsivement acheté un best-seller en vente chez Costco et qui auraient peut-être ainsi pris goût à la lecture, se rabattront-ils sur une petite librairie de quartier? Douteux.» Quant à Dubuc, il n'y va pas par quatre chemins : «Le livre n'est pas une marchandise comme les autres, mais il reste un produit de consommation, soumis à des comportements bien documentés. Et qu'arrive-t-il quand le prix d'un produit est plus élevé? On achète moins. […] Et c'est ainsi qu'on risque de réduire l'achat de livres dans une société où on lit moins qu'ailleurs. Drôle de politique culturelle. Drôle de politique sociale.» Voilà une opinion que je partage tout à fait. Et qui confirme encore une fois que la politique, fût-elle canadienne, québécoise ou haïtienne est mue par des intentions obscures dont les citoyens et les citoyennes font toujours les frais, d’une façon ou d’une autre.

Mais y a-t-il dans ce constat quelque chose de nouveau sous le soleil?

dimanche 1 décembre 2013

Là où le bât blesse


La semaine dernière, ma grande amie Monique a partagé sur son mur Facebook un article très intéressant que je vous recommande vivement si la problématique de l’analphabétisme vous intéresse. La situation décrite concerne le Québec, mais vous avez deviné qu’elle s’applique tout aussi bien à n’importe quel pays et qu’elle sera d’autant plus grave si le pays est pauvre et peu développé, comme c’est le cas de notre chère Haïti.

J’attire particulièrement votre attention sur ce court, mais ô combien éloquent extrait de l’article : «Si une société n’est pas éclairée par le savoir, disait en substance Condorcet, elle se condamne à être trompée par des charlatans.» D’où la réflexion de l’auteur que les coûts de l’analphabétisme sont, bien sûr, économiques, mais également politiques et avec l’insatisfaction politique qui, ici présentement, monte et monte, on ne peut qu’être d’accord avec l’auteur : «[…] ne pas savoir lire, c’est être très handicapé pour accéder à l’information et au savoir et, partant, avoir beaucoup de mal à exercer sa citoyenneté.» Or, c’est précisément la situation générale en Haïti et l’on comprend dès lors que les choix politiques que peuvent — et doivent — faire les citoyens et les citoyennes reflètent cette carence et donnent des résultats parfois assez discutables. Résultats que les intellectuels, éduqués, utilisent à leurs propres fins, vous l’avez compris…

En fait, c’est là le fond du problème : en Haïti, les nantis, minoritaires, sont aussi les mieux éduqués, les plus cultivés et les plus éveillés, et ce, pour la raison que je vous ai déjà exprimée : la fréquentation scolaire, dans ce pays, est très chère. Donc, une famille à l’aise pourra inscrire ses enfants à de bonnes écoles alors que les pauvres ne pourront se permettre que des ersatz d’écoles, plus occupées à enrichir leurs coffres qu’à éduquer. Résultat : un clivage énorme entre ces deux couches de la population. Or, comme c’est la minorité qui détient le savoir, c’est la minorité qui dirige le pays, pas seulement politiquement, mais aussi sur les plans économiques et médiatiques, pour ne citer que ceux-là. Dès lors, quoi de plus facile que de manipuler le peuple et de lui faire croire ce que l’on veut? Il suffit de quelques affirmations bien scandées, de quelques faits distillés dans des données invérifiables et un président devient bon pour la casse…

Je l’ai dit à maintes reprises : je ne fais pas de politique. Mais la politique ne s’en fait pas pour ça et ce que l’on met sur son dos pour justifier les abus de pouvoir et la corruption endémique reste toujours étonnant — et je parle ici de n’importe quelle nation, car je cherche encore le pays dont les dirigeants seraient absolument honnêtes et dévoués au bien-être du peuple seulement. En fait et pour tout vous dire, voilà précisément la raison pour laquelle je ne fais pas de politique : pour moi, c’est bonnet blanc et blanc bonnet car les humains sont… humains, tout simplement.

Heureusement, les dirigeants sont élus, c’est-à-dire choisis et pour une période déterminée, de sorte que l’on peut toujours en changer quand le mandat arrive à son terme. Mais ici, en Haïti, on n’a pas toujours la patience d’attendre ce moment et les assoiffés de pouvoir (et de l’argent qu’il sous-tend, est-il besoin de le préciser) montrent déjà des dents acérées et des griffes pointues… Qu’en sortira-t-il? Certainement rien de bon. Mais comme disait l'autre, nil novi sub sole : rien de nouveau sous le soleil, fût-il chaud et haïtien...

Cela dit, l’on ne peut qu’espérer que le peuple, ce grand perdant, pourra un jour accéder à un niveau d’éducation qui lui permettra vraiment de comprendre la mécanique en jeu et d’éviter de se faire honteusement berner…

Alors oui, un taux d’analphabétisme qui frise les 50% au Québec, c’est tragique, mais en Haïti, ce serait merveilleux, je vous le dis tout net.